L’inclusion des élèves en situation de handicap n’est plus une option, c’est une nécessité absolue. Et pour cela, nous devons mener une bataille sans relâche.
Maintenir 132 000 AESH dans la précarité alors qu’ils sont la deuxième force de l’Éducation nationale, juste après les enseignants, est une honte.
Katia Dayan, présidente et fondatrice des Papillons de Jour, sonne l’alerte : l’école inclusive pour les enfants en situation de handicap est en danger ! Elle ne joue pas son rôle, et cela doit cesser. C’est pourquoi nous avons élaboré des propositions concrètes et urgentes pour transformer l’inclusion scolaire.
Notre priorité : Réformer le statut et la fonction des AESH.
Nos propositions :
- 35 heures par semaine pour un accompagnement de qualité
Un suivi stable, personnalisé, et constant.
Offrir aux AESH le temps et les ressources nécessaires pour que chaque élève bénéficie d’un suivi continu. Pour une intégration réussie des élèves handicapés, leur évolution doit être un objectif permanent. - 120 heures de formation initiale et continue, c’est essentiel !
La formation actuelle est une farce, bien trop faible.
Imposer une formation initiale de 120 heures, et des sessions continues obligatoires. Ce n’est qu’ainsi que les AESH seront armés pour comprendre les besoins spécifiques des élèves et leur offrir un accompagnement efficace. - Des salaires dignes et des contrats sécurisés pour les AESH
Ils méritent bien plus que la précarité.
Revaloriser les salaires au SMIC horaire pour 35 heures de travail hebdomadaires et garantir des contrats stables. C’est ainsi qu’on attire des professionnels compétents et qu’on assure aux élèves un soutien de qualité, durable et constant. - Contrôle strict de la qualité du travail des AESH
Un suivi rigoureux pour garantir l’efficacité et la transparence.
Mettre en place un système de contrôle direct par les directeurs d’établissement, pour évaluer le travail des AESH et adapter les politiques publiques en fonction des besoins réels et des résultats obtenus.
Il est temps d’agir.
Ces propositions sont une question de justice, d’égalité et de respect. Le gouvernement et l’Éducation nationale doivent entendre l’appel. Nous n’accepterons pas que l’école pour les élèves en situation de handicap soit sacrifiée.
L’avenir de nos enfants en dépend !
